mission 1

École au village avec 400 enfants.

Avant notre arrivée, ces jeunes parents agriculteurs avaient créé une coopérative avec l’aide de l’ANADER et il est nécessaire de la finaliser par un enregistrement au journal officiel et voir pour orientation et filière.

Au départ de cette première réunion, une trentaine de personnes (hommes et femmes) sont présentes pour nous accueillir et, au fur et à mesure, beaucoup de personnes arrivent de tout le village afin d’écouter ce que nous pouvons leur apporter. Une soixantaine de personnes à midi. Nous comprenons vite leurs souhaits : la volonté de sortir de cette situation en travaillant différemment.

1ère chose : demander des nouvelles aux personnes qui arrivent (c’est la coutume, toujours demander les nouvelles …)

2ème chose : se présenter en disant d’où nous venons et ce que nous faisons dans la vie (hier et aujourd’hui)

3ème chose : expliquer pourquoi nous sommes chez eux et ce que nous souhaitons faire avec eux pour les aider.

Productions dans le village : riz, manioc, maïs et très peu de légumes (ils n’ont pas les semences car ils n’ont pas les moyens de les acheter et ne savent pas les cultiver).

Un tour dans le village en moto afin de rencontrer le chef du village et voir les terres cultivables.

Nouvelle rencontre au village :

Les agriculteurs nous font part d’un mal être c’est-à-dire qu’un notable de Katiola les exploite sur l’achat de leur production de riz. La demande des agriculteurs est très claire c’est-à-dire il faut trouver de nouveaux débouchés afin de mieux gagner sa vie (problème de prix très sérieux). Aujourd’hui, le riz est acheté 140 FCFA et est revendu 400 FCFA par un notable de Katiola.

Ce jour, nous comprenons bien leur but d’avoir créé une coopérative pour être plus compétitif tous ensemble. Une demande de tous, c’est de leur expliquer le rôle et le fonctionnement d’une coopérative. Nous proposons de créer des filières et nous expliquons bien le rôle d’achat et de vente de la coopérative (à ne pas confondre avec le village et les quartiers).

Une explication longue et détaillée afin de comprendre toutes les possibilités d’une coopérative. Environ 80 personnes (hommes et femmes) à notre écoute avec leur seul souhait, avancer.

Après-midi : distribution des vêtements apportés (offerts par la famille) et les amis ainsi que les doudous (tricotés par une mamie de La Pommeraye).

Distribution faite dans la bonne humeur avec beaucoup de femmes présentes et les doudous ont été appréciés autant par les enfants que leurs mamans.

Direction école du village où il y a environ 400 enfants : très bon accueil par l’instituteur et les enfants. Nous constatons vite qu’il y a très peu de moyens. Nous remettons cahiers, crayons de couleur, coloriage à faire… que nous reviendrons voir à la fin de notre séjour.

400 enfants en primaire et ensuite collège à Katiola où tous les enfants ne vont pas car il n’y pas de moyen de déplacement et pas d’argent pour le transport et la cantine.

Les garçons vont à l’école plus longtemps que les filles qui restent à aider leur mère pour les travaux à la maison.

Beaucoup de personnes ne parlent pas très bien le français, mais la plupart ne savent pas lire le français.

Retour en réunion avec le bureau où ils nous demandent de préparer leur première Assemblée Générale de la coopérative qui aura lieu le lundi 15 décembre 2014.